Avarie de Pégase – Par Jean-Pierre Revers

Nous attendons. Enfin, l’équipage de la SNSM nous appelle pour nous avertir qu’il ne nous trouve pas. Nous attendons maintenant depuis deux heures, toujours à la dérive. Nous rafraîchissons notre position GPS et cette fois la vedette s’approche.
L’équipage de la vedette bataille pour installer l’amarre puis nous faisons route pour Tino Rossi, le port de la ville d’Ajaccio.
Au niveau procédure, rien à redire. A propos des équipiers, ce sont des bénévoles et ça se voit.
Le trajet de retour se fait sans encombre et Pégase est placé sur un catway à l’entrée du port, au centre d’Ajaccio.
Fin de l’épisode.

En remorque de la vedette de la SNSM

Commentaire

Toute la phase procédure du CROSS est bien réglée : la manière de répondre à notre appel, la gestion des conversations, on se sent sécurisé. Les navires de commerce, nombreux dans ce créneau horaire, ont tous prévenu le CROSS qu’un bateau de plaisance était à la dérive à l’entrée du golfe.
La SNSM, c’est un peu moins bien, les bénévoles ne semblaient pas détenir une grande expérience de cet exercice. Il a fallu plusieurs tentatives pour que la touline arrive enfin sur Pégase.
Pour une société de bénévoles, le tarif semble un peu élevé. D’autant que la réglementation n’autorise pas la SNSM à accepter les dons en échange de prestation. Dommage car un don est déductible des impôts à 66%.
A signaler, Frank a appelé son frère Xavier qui habite Bastelicaccia, dans les environs d’Ajaccio. Aussitôt ce dernier nous a invité à déjeuner chez lui, où nous avons pu, après le repas, nous remettre un peu de nos émotions autour de la piscine, bienvenue compte tenu de la chaleur. En fin d’après-midi, Xavier nous a ramenés à Ajaccio, Cédric et Martin à la gare maritime pour rentrer à Marseille, et Jeanpy au bateau, Frank restant avec lui pour passer le WE en famille.