Le retour
Il est 14h30 quand nous quittons Ajaccio mer belle, peu de vent.
Nous parcourons 50 milles sans vent, au moteur.
Puis Christophe m’annonce un vent de 10 nœuds de travers. Arrêt du moteur et Pégase marche aussi vite sinon plus à la voile.
En fait, le vent n’arrête pas de monter et nous avançons de plus en plus vite mais dans une mer très houleuse et très inconfortable, qui malmène les estomacs, si vous voyez ce que je veux dire !
A ce rythme au petit matin nous apercevons la côte alors nous décidons de faire une halte à Porquerolles pour prendre un peu de repos, nous restaurer et surtout plonger sous le bateau pour voir ce qui peut provoquer les vibrations parfois bruyantes qui se manifestent aux grandes vitesses, entre 7 et 8 nœuds.
L’inspection ne révèle pas de quoi s’inquiéter, seulement un peu de jeu dans la bague inférieure.
Une heure plus tard, nous repartons vers Carry.
La mer est de plus en plus formée et la navigation devient compliquée avec un vent arrière toujours délicat mais rendu vraiment difficile avec cette mer qui fait rouler le bateau et perturbe le fonctionnement du foc, malgré deux ris dans la GV.
Passé le Cap Sicié, fatigués et rincés par la pluie, nous décidons de continuer au moteur en gardant la GV dans l’axe pour stabiliser un peu le bateau.
Un grand merci à Laurent qui a stoïquement assuré la veille sous la pluie, pour m’épargner.
Un modeste retour de ma part, j’ai préparé, avec beaucoup de difficultés, un repas de pâtes chaudes avec sauce et Parmesan, malgré cette mer particulièrement inconfortable.
Que dire de plus, à 1h20 Pégase est à poste au port de Carry-Le-Rouet.
Et tout ça appartient désormais aux souvenirs.
Oct 4 2024
Avarie de Pégase – Par Jean-Pierre Revers
Le retour
Il est 14h30 quand nous quittons Ajaccio mer belle, peu de vent.
Nous parcourons 50 milles sans vent, au moteur.
Puis Christophe m’annonce un vent de 10 nœuds de travers. Arrêt du moteur et Pégase marche aussi vite sinon plus à la voile.
En fait, le vent n’arrête pas de monter et nous avançons de plus en plus vite mais dans une mer très houleuse et très inconfortable, qui malmène les estomacs, si vous voyez ce que je veux dire !
A ce rythme au petit matin nous apercevons la côte alors nous décidons de faire une halte à Porquerolles pour prendre un peu de repos, nous restaurer et surtout plonger sous le bateau pour voir ce qui peut provoquer les vibrations parfois bruyantes qui se manifestent aux grandes vitesses, entre 7 et 8 nœuds.
L’inspection ne révèle pas de quoi s’inquiéter, seulement un peu de jeu dans la bague inférieure.
Une heure plus tard, nous repartons vers Carry.
La mer est de plus en plus formée et la navigation devient compliquée avec un vent arrière toujours délicat mais rendu vraiment difficile avec cette mer qui fait rouler le bateau et perturbe le fonctionnement du foc, malgré deux ris dans la GV.
Passé le Cap Sicié, fatigués et rincés par la pluie, nous décidons de continuer au moteur en gardant la GV dans l’axe pour stabiliser un peu le bateau.
Un grand merci à Laurent qui a stoïquement assuré la veille sous la pluie, pour m’épargner.
Un modeste retour de ma part, j’ai préparé, avec beaucoup de difficultés, un repas de pâtes chaudes avec sauce et Parmesan, malgré cette mer particulièrement inconfortable.
Que dire de plus, à 1h20 Pégase est à poste au port de Carry-Le-Rouet.
Et tout ça appartient désormais aux souvenirs.
By jean-pierre Montagnon • Historique Infos